Pourquoi louer un scooter à Tenerife ?
Imaginez le vent chaud de l’Atlantique caressant votre visage, le parfum sucré des figuiers de Barbarie flottant dans l’air, et la liberté de filer le long des routes sinueuses de Tenerife, l’île aux mille contrastes. Louer un scooter ici, c’est s’offrir une expérience sensorielle unique. C’est aussi l’assurance de se faufiler partout, de vivre la route au plus près des paysages et de se sentir, l’espace de quelques jours, un peu plus libre que d’habitude.
À Tenerife, les distances sont courtes mais les émotions grandes. Les routes panoramiques s’enroulent autour de montagnes volcaniques, traversent des villages blancs suspendus dans le silence, ou serpentent aux abords d’un littoral sauvage. En scooter, chaque trajet devient une aventure en soi, loin des files de voitures ou des bus touristiques bondés. Un scooter, c’est votre clef personnelle pour ouvrir les portes de l’île en mode nomade.
Les avantages du deux-roues sur l’île
On pourrait croire que les routes escarpées de Tenerife sont plus adaptées aux voitures, mais détrompez-vous. En réalité, le scooter s’impose comme le véhicule idéal, surtout si vous voyagez seul(e) ou en duo. Voici pourquoi :
- Facilité de stationnement : Les centres historiques comme La Laguna ou Garachico ont des ruelles étroites. Se garer en voiture est un casse-tête, alors qu’un scooter se glisse partout.
- Économie de carburant : Un plein coûte souvent moins de 10€, ce qui vous permet de traverser l’île sans (presque) jamais penser à la pompe.
- Flexibilité totale : Fini les horaires de bus. Avec un scooter, vous changez de plan au gré du temps, des envies ou des rencontres fortuites.
- Sensations de conduite : La route TF-21 qui traverse le parc national du Teide au lever du soleil ? À scooter, c’est un ballet de lumière et de silence difficile à décrire autrement qu’en frissons.
Et puis, soyons honnêtes : ça a un petit côté « Dolce Vita » revu à la sauce canarienne, non ?
Où et comment louer un scooter à Tenerife
Que vous arriviez par l’aéroport sud (Reina Sofía) ou nord (Los Rodeos), vous trouverez aisément des agences de location dès la sortie. Mais pour plus de confort et des tarifs souvent plus avantageux, pensez à réserver en ligne avant votre départ. Voici quelques enseignes fiables :
- Tenerife Rent a Scooter : Très professionnelle, cette agence propose aussi la livraison à domicile ou à votre hébergement.
- ECO Scooters Tenerife : Une option écologique pour les adeptes de mobilités douces. Les scooters sont électriques et parfaits pour les balades en ville.
- Canary Ride : Idéal pour les amateurs de routes plus sportives. Possibilité de louer des scooters plus puissants, jusqu’à 125cc et plus.
Les documents à prévoir sont standards : permis de conduire (A ou B selon la cylindrée), carte d’identité ou passeport, et une carte bancaire pour la caution. Veillez à bien inspecter le scooter avant de partir et à demander un contrat bilingue (certains détails en espagnol peuvent prêter à confusion).
Quels modèles de scooter privilégier ?
Tout dépend de votre niveau d’expérience et de ce que vous prévoyez :
- 50cc : Suffisant pour un usage urbain ou pour longer les plages du sud (Costa Adeje, Playa de las Américas), mais limité en puissance. Parfait pour les novices.
- 125cc : Polyvalent, c’est le choix idéal pour gravir les routes menant au Teide ou explorer le nord plus vallonné. Un bon compromis entre confort et légèreté.
- Plus de 125cc : Réservé aux conducteurs expérimentés, pour ceux qui veulent rouler en mode road trip intensif avec passages de cols et longues distances.
Petit conseil d’amie : si vous voyagez à deux, optez minimum pour un 125cc, surtout si vous embarquez un sac à dos bien garni ou un pique-nique pour la journée.
Du Teide aux vagues de la côte : itinéraires conseillés
Impossible de parler de scooter sans évoquer l’appel de la route. À Tenerife, elle est bien plus qu’un moyen d’arriver quelque part : elle est souvent la destination en soi. Voici quelques itinéraires que j’ai testés et qui m’ont marquée tant par leur beauté que par la variété des paysages.
- La route du Teide (TF-21) : Depuis La Orotava jusqu’à Vilaflor, elle traverse forêts de pins, coulées de lave figées et cratères lunaires. L’aube y est magique.
- La route côtière de Garachico à Buenavista del Norte : Un joyau de petits villages, falaises abruptes et vues sur l’océan. Arrêtez-vous déguster des tapas à El Guincho.
- Les lacets de Masca : Défense de regarder ailleurs : cette route exige attention, mais elle offre un décor de canyon vertigineux. À faire en semaine, pour éviter les foules.
- Le tour de l’île par la TF-1 : Plus rapide et moins sinueuse, elle relie les grandes villes mais permet aussi de rejoindre les plages désertes du sud.
Et entre deux virages ? Des petits marchés improvisés, des vétévins qui vendent du fromage de chèvre dans des sachets en plastique, des miradors à couper le souffle, et parfois… l’envie irrépressible de couper le moteur pour juste écouter le silence.
Conseils pour une conduite sereine
Conduire à Tenerife n’est pas compliqué, mais quelques précautions s’imposent :
- Les routes de montagne peuvent être glissantes, surtout après une pluie soudaine. Ralentissez à l’approche des virages serrés.
- Utilisez votre klaxon avec parcimonie. Il n’est pas mal vu ici, mais sert souvent à signaler un passage dans un virage étroit.
- Pensez à la crème solaire ! Même avec le vent frais, le soleil tape fort, surtout en altitude. Un coup de soleil sur les bras au guidon… ce n’est pas l’idéal.
- Respectez les limitations de vitesse : 50 km/h en ville, 90 sur route. Les contrôles sont fréquents, notamment près des zones touristiques.
- Prévoyez un coupe-vent : en haut du Teide, la température peut chuter de 10°C par rapport au littoral.
Moments à ne pas manquer à deux roues
Parce que certains souvenirs se gravent à moto différemment qu’en voiture, je vous partage quelques instants à vivre absolument :
- Regarder le soleil se lever sur la caldeira du Teide, un thermos de café à la main, enveloppé dans un pull.
- Goûter un barraquito (café canarien) sur une terrasse de Los Silos, avec le scooter garé juste en face – comme un fidèle compagnon d’escapade.
- Dépasser un bus lentement dans les virages, cheveux au vent, avec la mer qui scintille en contrebas… et se sentir vivante.
Quelques mots sur la météo, le vent et l’altitude
Tenerife, c’est un condensé de climats sur un mouchoir de poche. On peut passer du chaud désertique de la côte sud (où janvier ressemble à un août andalou) à un air frais presque montagnard en montant vers le Teide. En scooter, cela signifie prévoir des couches, comme un oignon nomade.
Le vent, notamment sur les zones côtières, peut parfois être brusque. Évitez les routes ouvertes aux alentours de El Médano par grand vent si vous êtes débutant(e). L’altitude est aussi un facteur : à 2 100 mètres, on tourne parfois un peu la tête. Faites des pauses, buvez de l’eau et respirez profondément… cela ajoutera à la beauté du moment.
Partir à l’aventure, oui mais avec respect
Comme toujours, voyager c’est aussi respecter l’endroit qui nous accueille. Restez sur les routes balisées, veillez à ne pas déranger la faune locale (surtout dans les zones comme Masca ou Anaga), et ramenez vos déchets, même les plus petits papiers de bonbons. Un coup de klaxon de reconnaissance à un berger croisé sur la piste ou un sourire à un café de bord de route font parfois autant de bien que tous les guides touristiques réunis.
Explorer Tenerife à scooter, c’est aller à la rencontre d’une île multiple : flamboyante, tellurique, parfois rude mais toujours généreuse. C’est naviguer entre nature brute et traditions ancrées, entre solitude choisie et rencontres inopinées. Alors, casque ajusté, cœur grand ouvert et poignée de gaz en main… il ne vous reste plus qu’à prendre la route.